17 août 2008

En chiffres

Aujourd'hui avec Jumper, nous avons encore refait notre promenade de deux heures habituelle. Suk Lin avait son petit GPS au poignet, donc nous avons pu faire quelques statistiques.

Nous sommes partis 2 heures, le temps de faire le tour et de faire une pause pour manger le casse-croûte que Suk Lan avait préparé chez elle, pour un parcours de 12 kilomètres.

Nicolas, le fiancé de Suk Lan, nous a accompagné à pied : quel marcheur ! Mais il ne court pas aussi vite que Jumper et moi. D'ailleurs en parlant de vitesse, nous avons réalisé notre promenade avec une vitesse moyenne de 5,5 km à l'heure.
A notre premier galop, Jumper a fait 17,6 km/h. ; puis nous avons échangé les places, et j'ai commencé par du 18,6 km/h. puis par du 20 km/h. Quand je galope derrière Jump' dans ce chemin-là, Suk Lin doit parfois me reprendre pour éviter que je ne lui fasse un accroche-sabot.

J'ai profité que Suk Lin avait sa montre-GPS pour essayer de faire un bon galop et de voir où en sont mes performances. Mon record à la troisième allure : 38,5 km à l'heure. Pas mal tout de même, pour un petit poney, non ?

Je le savais que j'aurai dû me faire inscrire pour les Jeux Olympiques ! Non seulement j'aurai pu être le meilleur coursier blanc de tous les temps, mais en plus j'aurai pu être un beau danseur. Il m'arrive de m'entraîner pour un petit pas de côté dans un champ, et hop un joli petit bond. Non pas que j'ai été surpris de quelque chose au sol, non non... loin de moi cette idée !

14 août 2008

Record battu !

Jump' et moi, on est des pros ! On a pulvérisé notre record !

Une balade de 2 heures effectuée en 4 heures !

On est des chevaux blanchis sous le harnais*, n'est-ce pas. Ce n'est même pas que j'ai eu peur de plein de choses et qu'il a fallu me démontrer l'innocuité de quelconques objets, au contraire j'étais d'une assurance inébranlable !

Je veux bien vous révéler, à vous chers condisciples équins, notre stratagème** afin que vous puissiez en profiter pleinement avec votre cavalier lors de votre prochaine promenade :


  1. Tout commence dès le pansage. Soyez flegmatique à l'attache, et détendez-vous le plus possible, de façon à ce que votre cavalier (ou votre groom, selon votre mode de vie) vous trouve calme si bien qu'il s'apaise à son tour. Restez toujours bien complice avec lui pour qu'il soit de bonne humeur.
    Astuce : lorsque vous donnez vos pieds, n'hésitez pas à étendre votre jambe avec douceur tout en soupirant longuement.
    Note : n'ayez pas trop l'air fatigué pour ne pas inquiéter votre cavalier, sauf si vous avez envie de retourner au pré (mais attention, vous risquez peut-être de faire une rencontre avec le vétérinaire, personnellement je ne m'y risquerais pas).


  2. Démarrez votre promenade avec douceur, soyez impassible et prenez votre temps.
    Astuce : il est important que votre cavalier soit de bonne humeur : n'hésitez pas à le satisfaire en évitant toute contrariété ou difficulté. Ainsi, à des endroits ou des moments propices à un éventuel écart, prenez votre courage à quatre sabots et maintenez-vous.
    Note : ne soyez pas fainéant, ou votre cavalier s'énervera à vous faire avancer et écourtera la balade.

  3. Ce long démarrage vous permettra de gagner un peu de temps sur votre planning, mais il altérera aussi celui de votre cavalier : l'appel de la faim contractera son estomac, et la vue d'une petite superette lui donnera l'idée d'y faire un tour. Aussi, lorsque vous patienterez paisiblement dehors, votre cavalier sera comblé par votre compréhension et songera très certainement à vous acheter un kilo des plus belles carottes du magasin.
    Astuce : durant votre balade, exprimez votre faim à votre cavalier en louchant sur l'herbe ou les feuilles grassouillettes des arbres au passage, mais n'arrachez surtout pas les rênes à votre cavalier pour succomber à la tentation ! Vous serez récompensés au point 5.
    Note : si, malheureusement, vous ne parvenez pas à passer près d'une superette ou si votre cavalier a eu un solide repas juste avant, ne désespérez pas et référez-vous à l'astuce précédente.


  4. Le casse-croûte acheté devra être dégusté dans les secondes suivantes, faites confiance en votre cavalier qui trouvera un coin tranquille pour apaiser sa faim. Durant ce pique-nique improvisé, comportez-vous en cheval modèle afin de prouver davantage votre mérite à manger les carottes.
    Astuces : ne mangez pas l'herbe sur le côté, mais patientez. Vous pouvez aussi lorgner sur le sandwich de votre dulciné qui comprendra immédiatement votre envie, et qui s'amusera à vous voir loucher tout en bavant. Aussi, pour rendre ce pique-nique le plus agréable possible, négligez les choses qui pourraient détourner votre attention, et restez bien complice avec votre cavalier.
    Notes : pour un gain de temps optimal : ne bavez pas sur votre cavalier ou, pire encore, sur son dîner ; ne le harcelez pas ; ne lui volez pas son sandwich ; ne volez pas le sachet qui vous est destiné ; ne vous disputez pas avec votre compagnon de balade ; ne mordez pas le doigt de votre cavalier en le confondant avec une carotte. Si vous vous promenez à plusieurs, mangez vos friandises rapidement pour en avoir plus que les autres.


  5. Lorsque votre cavalier remettra le pied à l'étrier, montrez que la pause doublée des gâteries vous a rassasié et même, vous a revigoré. N'arrachez pas les rênes pour manger l'herbe, soyez a-do-rable. Mais au fur et à mesure, montrez votre attrait pour l'herbe grasse qui borde le chemin mais, en raisonnable destrier que vous êtes, vous vous retenez avec peine et douleur en repensant à l'herbe déjà rasée (par les autres) qui vous attend à la maison... Votre cavalier comprendra cette envie, et vous offrira quelques occasions de paître.
    Astuce : n'hésitez pas à vous rendre sous le soleil, afin que votre cavalier puisse savourer les rares rayons de cette période, ou à l'ombre lorsqu'il fait plus chaud ; évitez les zones peuplées d'insectes harcelants et, si possible, choisissez de beaux endroits où votre cavalier pourra profiter pleinement du paysage. Lorsqu'il aura décidé de reprendre la balade, ne le contredites pas et poursuivez votre chemin ; vous pourrez répéter l'opération quelques minutes plus tard.
    Note : ne vous approchez pas des plantes toxiques qui pourront effrayer votre cavalier, et interrompre votre pause casse-croûte.


  6. Durant le reste de la promenade, soyez agréable à balader ! N'ayez crainte de rien, et ayez l'allure d'un explorateur téméraire. Ralentissez quelque peu le pas lorsque vous voyez un bel endroit ou l'entrée d'un chemin accueillant qui pourrait plaire à votre cavalier et qui, peut-être, lui donnerait l'idée d'y faire un petit détour.
    Astuces : évitez de prendre des raccourcis, des chemins infestés d'insectes ou les endroits effrayants. Optez pour un champ amassé dans lequel votre cavalier galopera avec plaisir, les parcelles herbeuses bordées de jolies fleurs rares.

  7. Alors, quel est votre temps obtenu ? Il faut absolument que votre cavalier prenne plaisir à cette promenade et, surtout, qu'il soit motivé à recommencer la prochaine fois !


*blanchi sous le harnais : qui a de la compétence dans son domaine. Cette expression me convient parfaitement au teint !
**stratagème authentique

8 août 2008

Aujourd'hui en ce jour et cette heure, il faut que je fasse un voeu.

Je cesse donc de manger de l'herbe, prenant bien soin de menacer quiconque voudrait la goûter, et je réfléchis.


Je réfléchis toujours...


Encore et encore...


Mmmh, dur dur de choisir tout de même...


J'hésite...


Ca y est, j'ai fait mon voeu. Vous voulez le savoir ? Hé bien... vous ne le saurez pas ! Ah non, sinon il ne se réalisera pas et j'ai eu tellement de mal à choisir que ce serait vraiment stupide de le gâcher ! Ce n'est pas que je suis superstitieux mais si on peut faire un voeu le 8 août 2008 à 8 heures 8 minutes, je ne perds rien à essayer...

Bon maintenant, laissez-moi manger s'il vous plaît. A plus tard !